Les changements du nouveau code de plomberie au Québec

L’entrée en vigueur du nouveau code de plomberie et le délai de mise en place

Le règlement modifiant le chapitre Plomberie du Code de construction est entré en vigueur le 11 juillet dernier. Il est basé sur l’édition 2020 du Code national de la plomberie du Canada et a été conçu par la Régie du Bâtiment du Québec (RBQ).

Ce nouveau règlement apporte des changements significatifs pour les professionnels et les particuliers. Parmi les évolutions les plus marquantes, l’introduction des systèmes de récupération de l’eau de pluie non potable se démarque. Explorons ensemble ces nouveautés et l’impact qu’elles peuvent avoir sur la gestion de l’eau, la plomberie et la réglementation.

Il a été décidé d’une période de transition de 6 mois, du 11 juillet 2024 au 10 janvier 2025, pendant laquelle l’édition 2015 ou l’édition 2020 du code national de plomberie peuvent être utilisées. Cependant, il sera interdit d’utiliser ces deux éditions en parallèle sur une même installation.

Ce qui ne change pas…

Certaines exigences de l’édition 2015 ont été prolongées dans la nouvelle version du code. Cela concerne notamment :

• les mesures de prévention face à la bactérie de la légionelle
• l’interdiction de la vente de produits de plomberie non approuvés
• les exigences au sujet des dispositifs de traitement de l’eau potable
• les règlementations sur la température de l’eau des douches dans les établissements de soins et dans les résidences pour aîné(e)s privées

Et ce qui change !

En revanche, les principales modifications concernent les éléments suivants :

• l’introduction des systèmes de récupération de l’eau de pluie, comme il est proposé dans le code national de plomberie, et sur laquelle nous reviendrons plus en détail ci-dessous
• l’agrandissement de la limite de l’installation de plomberie afin d’avoir une harmonisation avec le code national de plomberie
• l’harmonisation de la définition de plusieurs termes définis 
• les nouvelles normes de certification pour certains matériaux comme les tuyaux et raccords en fibrociment, le PVC à âme alvéolée et les raccords par sertissage

Un cadre réglementaire renforcé

Le nouveau code de plomberie vise à moderniser et à améliorer les pratiques actuelles pour répondre aux défis environnementaux et aux besoins croissants en gestion de l’eau. Parmi les principales modifications, on trouve des directives plus claires sur l’installation et l’utilisation des systèmes de récupération de l’eau de pluie.

1. Normes d’installation renforcées : Les nouvelles normes garantissent une installation sécuritaire et efficace des systèmes de plomberie, réduisant ainsi les risques de fuite et de contamination.
2. Matériaux de plomberie : Les matériaux utilisés doivent désormais répondre à des critères de durabilité et de sécurité plus rigoureux, incluant des restrictions sur certains métaux lourds et autres substances nocives.
3. Inspection et entretien : Les exigences en matière d’inspection régulière et d’entretien des systèmes de plomberie ont été renforcées pour assurer leur bon fonctionnement à long terme.
4. Gestion des eaux usées : De nouvelles directives pour le traitement et la réutilisation des eaux usées ont été mises en place, favorisant des solutions plus écologiques et économiques.

« On espère que cela entrainera la disparition des systèmes que l’on appelle ‘Frankenstein’ chez Ecotime. », explique Timothé Roy-Bouchard, président d’Ecotime. « C’est-à-dire, des systèmes assemblés et conçus en se disant ‘Ça ne doit pas être si compliqué le recyclage d’eau de pluie !’. Des systèmes bien conçus qui perdurent dans le temps permettront de rebâtir la confiance en cette technologie plus que nécessaire. »

La récupération de l’eau de pluie : une des réponses aux enjeux environnementaux

Les systèmes de récupération de l’eau de pluie permettent de collecter et de réutiliser cette ressource précieuse pour des usages non potables tels que l’irrigation, le nettoyage et même certains usages domestiques. Cette pratique réduit la demande sur les sources d’eau potable et aide à gérer les eaux pluviales de manière plus durable.

Au Québec, les enjeux liés à l’eau sont devenus de plus en plus importants ces dernières années et ont surtout été mis en lumière par des situations extrêmes comme des sécheresses, des pénuries d’eau potable ou encore des restrictions de construction dans certaines villes. Les systèmes de récupération des eaux pluviales constituent donc un levier stratégique puissant pour répondre à la demande grandissante en eau sur notre territoire.

Les avantages pour le secteur public, les particuliers et les entreprises

L’adoption de ces systèmes présente plusieurs avantages :

• Réduction des coûts : Moins de dépendance à l’eau potable pour des usages non essentiels.
• Durabilité : Moins de pression sur les infrastructures.
• Conformité : Respect des nouvelles réglementations et amélioration de l’efficacité des systèmes de plomberie.

Les avantages pour l’environnement

Bien sûr, l’utilisation de systèmes de réutilisation de l’eau de pluie profite aussi à l’environnement de plusieurs manières.

Premièrement, ils permettent bien évidemment de limiter l’utilisation d’eau potable dans des applications où elle n’a pas besoin de l’être, ce qui participe à la préservation de nos ressources naturelles. Par extension, ils permettent d’éviter le traitement inutile d’une partie de notre consommation d’eau.

Mais ces systèmes permettent également bien souvent de participer à l’évitement des surverses. Mais qu’est-ce qu’une surverse précisément ? Il s’agit d’un trop-plein d’eau qui survient dans un égout quand sa capacité est dépassée. En résumé, cela signifie que lors de pluies intenses, les égouts peuvent arriver à un besoin de se décharger et dans ce cas, un mélange d’eau de pluie et d’eau usée est renvoyée directement dans les fleuves ou rivières. Les conséquences pour l’environnement et la biodiversité sont évidemment problématiques.

« Le déficit chronique d’investissement dans nos infrastructures en eau pendant les dernières décennies est venu à bout de notre sentiment d’abondance de l’eau au Québec. Refoulements d’égouts, interdiction de baignade ou d’arrosage et maintenant des moratoires sur la construction au moment où il y a pénurie de logements, ne pourront disparaître seuls. Il faut de nouvelles solutions face à ces enjeux. Les systèmes de recyclage d’eau de pluie peuvent soulager nos infrastructures vieillissantes en offrant une solution décentralisée permettant à chaque bâtiment de jouer son rôle. » précise Timothé Roy-Bouchard.

Le système Oasis d’Ecotime : une solution innovante

Ecotime, leader dans la fabrication de systèmes de recyclage des eaux pluviales et des eaux grises, propose le système Oasis, qui répond justement aux nouvelles exigences du code de plomberie. Ce système permet une collecte, une filtration et une redistribution efficaces de l’eau de pluie, assurant ainsi une gestion optimale de cette ressource.

Par ailleurs, il permet de lutter contre les surverses en utilisant l’intelligence artificielle. En effet, en cas de grosses précipitations à venir, le système peut se vider automatiquement en amont afin de se transformer en bassin de rétention et retenir le plus d’eau possible retenir le plus d’eau possible au bon moment. Cela permet de réduire le nombre de litres d’eau dans les égouts et donc de limiter leur débordement dans les cours d’eau.

Les caractéristiques du système Oasis

• Efficacité : capacité de traitement élevée pour une utilisation maximale de l’eau de pluie.
• Optimisation : trois modèles différents pour correspondre à chaque bâtiment.
• Sécurité : conformité totale avec les nouvelles normes de plomberie.
• Facilité d’installation : conçu pour une intégration simplifiée dans les infrastructures existantes.

Conclusion

Le nouveau code de plomberie du Québec marque une étape importante vers une gestion plus responsable et durable de l’eau. En intégrant des systèmes de récupération de l’eau de pluie comme le système Oasis d’Ecotime, particuliers et entreprises peuvent non seulement se conformer aux nouvelles réglementations, mais aussi contribuer activement à la protection de l’environnement.