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Le recyclage d’eau dans le nouveau chalet de plein air de la ville
La ville de Saint-Constant fait partie des premières villes de la province du Québec à donner l’exemple d’une meilleure gestion de l’eau potable.
En effet, grâce à l’implantation de la compagnie Ecotime sur le territoire de cette municipalité, mais aussi bien sûr grâce à la volonté des équipes de la mairie et du maire Jean-Claude Boyer, de nouvelles solutions sont testées dans les infrastructures publiques pour économiser nos ressources. La ville, qui dépend de l’aqueduc de Candiac pour s’approvisionner en eau, souhaite être plus résiliente pour faire face aux difficultés climatiques potentielles des prochaines années et pouvoir toujours subvenir aux besoins de ses citoyens.
C’est pourquoi, lors de la construction de son nouveau chalet de plein air et de sa patinoire, la ville a fait appel aux technologies de notre compagnie. Nous avons eu le plaisir de les accompagner dans le choix du système le plus pertinent pour leur bâtisse et nous avons installé un système Oasis d’Ecotime, qui fait de la récupération d’eau de pluie. Le système permet de recueillir les précipitations tombées sur la toiture du chalet, puis de les filtrer et de les ré-utiliser là où l’eau potable n’est pas nécessaire, comme par exemple dans les nombreux toilettes et urinoirs des vestiaires ou pour l’arrosage de la patinoire.
La récupération d’eau de pluie permet de réduire drastiquement la consommation d’eau potable dans le bâtiment. Cette économie sera suivie de près toute l’année, à la fois par les systèmes de gestion à distance de la machine, mais aussi par des visites régulières des équipes techniques d’Ecotime. Toutes les avancées et les enseignements de ce projet seront regroupés dans un rapport, afin de permettre à la ville de perfectionner ses futures installations dans de futurs projets dans les prochaines années.
Un reportage qui permet aussi de démystifier le coût de l’eau pour les municipalités
La radio ‘Ici Première’ s’est intéressée à notre installation mais aussi plus globalement aux enjeux de l’approvisionnement en eau pour les ville et à la récupération d’eau. Le reportage est à écouter sur la plateforme OhDio de Radio Canada
Bien sûr, au niveau de la municipalité entière, la récupération d’eau de pluie dans le chalet de plein air est une infime progression. En effet, la ville de Saint-Constant est en plein développement et sa consommation en eau ne cesse d’augmenter chaque année. Son approvisionnement dépend de la ville de Candiac dont l’usine nécessite des agrandissements pour pouvoir couvrir ces besoins croissants.
Malgré le fait que les citoyens ne payent pas l’eau, ou presque pas, il ne faut pas croire qu’elle soit gratuite ! Le traitement de l’eau pour la rendre propre et potable est très coûteux, et cet argent investi est ensuite gâché dans des utilisations non-potables. Actuellement, le coût d’un mètre cube d’eau est de 0,47$ à Saint-Constant mais ce montant va augmenter très largement dans les prochaines années pour rentabiliser les travaux nécessaires pour l’agrandissement de l’usine.
Les technologies d’Ecotime sont donc très intéressantes pour faire baisser les factures des villes et Saint-Constant l’a bien compris. Le projet pilote du chalet de plein air a aussi pour vocation de perfectionner l’installation pour les futurs projets de construction de la ville.
La stratégie de réduction de l’empreinte hydrique avec le Conseil Régional de l’Environnement de Lanaudière
De nombreuses autres villes au Québec connaissent des problématiques similaires ou plus graves avec des pénuries saisonnières. C’est pourquoi le Conseil Régional de l’Environnement de Lanaudière a lancé un appel sur son territoire pour faire tester les systèmes d’Ecotime dans différents bâtiments. Cette démarche s’inscrit dans la stratégie de réduction de l’empreinte hydrique de Lanaudière.
Les différents bâtiments qui permettraient de faire ces essais seraient :
- une usine,
- une aréna,
- un bâtiment agricole,
- un édifice résidentiel multi-logement,
- un édifice municipal (hôtel de ville, garage, caserne, bibliothèque, etc.),
- un édifice d’hébergement (hôtel, auberge, etc.).
Le but de cette stratégie est de pouvoir démontrer l’efficacité de ces systèmes dans différentes typologies de bâtisses et sur différents territoires aux contraintes variées, pour pouvoir ensuite les étendre à l’ensemble de la province.
