...

L’utilisation de l’eau potable selon Ecotime sur Télé-Québec

Robinet avec une goutte d'eau pour illustrer la mauvaise utilisation de l'eau potable

Partagez cet article

Un reportage impactant et plein de bon sens sur l’utilisation de l’eau potable

Ecotime a eu la chance d’être contacté par l’équipe de la nouvelle émission de Télé-Québec « L’émission possible » dans le cadre d’un reportage sur l’utilisation de l’eau potable au Québec. L’idée du reportage était de partir d’un constat absurde : nous faisons caca dans de l’eau qu’on pourrait boire ! Nous avons donc accueilli Léane Labrèche-Dor au chalet de plein air de la ville de Saint Constant, dans lequel nous avons installé un système Oasis, qui fait du recyclage d’eau en récupérant l’eau de pluie tombant sur le toit pour l’utiliser dans les toilettes et urinoirs par exemple.

Son reportage l’a ensuite amenée à visiter l’usine Charles-J-Des Baillets qui fournit 60% de l’eau potable pour la ville de Montréal et à discuter avec Mme Maja Vodanovic, mairesse de Lachine et responsable de l’eau à la ville de Montréal. Un reportage de Télé-Québec plein de bon sens, qui cherche à comprendre et à faire évoluer les mentalités sur la question de la gestion de nos ressources :

L’enjeu de l’utilisation de l’eau potable au Québec du point de vue d’Ecotime

Robinet avec une goutte d'eau pour illustrer la mauvaise utilisation de l'eau potable

Le Québec a la chance de détenir 3% des ressources d’eau douce au monde. Cette richesse en or bleu nous vient bien sûr du fleuve Saint Laurent, mais aussi des très nombreux lacs dans toute la province. Nous avons tendance à prendre ses ressources comme acquises et ce sentiment d’abondance ralentit la prise de conscience de notre mauvaise gestion de l’eau.

En effet, le déficit générationnel sur les infrastructures continue de s’accroître et de plus en plus de municipalités n’arrivent pas à répondre aux besoins grandissants de leur population. Le cas le plus médiatisé est bien sûr Saint-Lin-des-Laurentides, mais il n’est pas une exception.

D’après le rapport « Estimation du retour sur investissement pour les infrastructures en eau au Québec » par Groupe Agéco pour Réseau Environnement (2021), nous gâchons :

  • 302,9 milliards de litres d’eau par an au Québec
  • Soit 22,4% de la production totale d’eau potable
  • Soit 121 160 piscines olympiques !

En termes financiers, qu’est-ce que cela représente ? Et bien le Québec souffre de 44,7 milliards de dollars de déficit d’entretien de ses infrastructures d’après le rapport annuel 2023 du Portrait des infrastructures en eau des municipalités du Québec-PIEMQ par le CERIU (Centre d’expertise et de recherche en infrastructures urbaines).

Ces chiffres absurdes nous montrent l’urgence d’agir. Il est grand temps de se préoccuper de ce fléau qui nous fait gaspiller autant d’eau potable chaque année afin d’assurer le futur de notre belle province et de ses habitants. À nos yeux, il est primordial de repenser le monde de la construction et d’optimiser l’utilisation de l’eau dans nos utilisations domestiques et industrielles pour réduire drastiquement la consommation d’eau potable pour les activités humaines.

Les optimisations du recyclage d’eau maintenant et dans les prochains mois

Il existe déjà des systèmes de recyclage d’eau, mais ces derniers sont très peu utilisés car complexes à mettre en place et très contraignants à installer dans un bâtiment et à opérer. C’est avec la volonté de rendre ces solutions drastiquement plus accessibles que la compagnie Ecotime a été fondée. Grâce au système Oasis qui recycle l’eau de pluie et l’Hydraloop qui recycle l’eau grise, on peut réduire de plus de 50% l’utilisation d’eau potable dans tous les types de bâtiments.

Schéma du principe d'hydro-valorisation grâce à l'Oasis d'Ecotime

Par ailleurs, de nouvelles règlementations encouragent le changement de mentalité dans le secteur de la construction. On connait bien sûr la norme LEED qui n’est pas restrictive mais qui permet d’entraîner l’industrie vers des choix plus responsables grâce à un système de points. Mais il existe également des normes régionales comme la stratégie Rain City de Vancouver qui fixe un objectif de récupération de 90% des précipitations ou encore les articles 119 et 120 du règlement 20-030 qui obligent les immeubles à une meilleure gestion des eaux pluviales à Montréal.

Par ailleurs, le code de plomberie de la CMMTQ (Corporation des maîtres mécaniciens en tuyauterie du Québec), qui rentrera en vigueur au mois de juillet 2024, donnera de nouvelles consignes pour l’encadrement des systèmes de recyclage d’eau. Cela permettra de clarifier les normes du marché et d’encourager le changement.

Découvrez d'autres articles

+1 438-887-8331

info@ecotime.ca

Seraphinite AcceleratorOptimized by Seraphinite Accelerator
Turns on site high speed to be attractive for people and search engines.